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Qu'il aura été laborieux d'écrire ces quelques mots...comme cela l'aura été d'entrer dans votre histoire...<br />
Difficile d'imaginer qu'il s'agissait de vous, que cette incroyable manipulation avait pu être la votre! Je ne connaissais de vous qu'une facette énergique, souriante et tellement indépendante,<br />
difficile de faire se correspondre les deux personnages et de lire votre souffrance...mais surtout fabuleux de constater l'incroyable capacité de l'esprit humain à résister, à lutter et à emerger<br />
malgré tout! j'ai maintenant l'impression de comprendre d'où peut venir cette force, cette énergie qui émane de vous.<br />
Après un démarrage difficile, dû certainement au manque de recul ( je ne parvenais pas à accepter que vous ayez pu être autre chose que l'image actuelle que j'avais de vous...) plaisir des mots<br />
incisifs, tranchants qui, malgré la douleur du sujet évoqué, de votre histoire, m'ont finalement complètement embarqué tout au long de votre récit...jusqu'à vouloir retarder la lecture des<br />
dernières pages (vous savez, quand on souhaite rester encore et encore un peu dans l'univers recrée par les mots...).<br />
Pour finir, je vous remercie, certainement un peu naïvement, de la confiance dont vous avez fait preuve à mon égard en me proposant d'entrer dans l'intimité d'une partie très sombre de votre<br />
vie.<br />
Très amicalement<br />
Camille<br />
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Valérie, En rédigeant ce livre, témoignage de tant de souffrances, de non-dits, de mal-être vous nous offrez un bel exemple de courage : le courage d'avancer, de continuer et d'arriver à se construire et se reconstruire en dépit des êtres auxquels nous sommes parfois amener à nous raccrocher comme à des bouées qui nous éloigneraient du rivage.Votre rivage est l'art et maintenant que vous y êtes bien, on a du mal à croire que vous avez failli vous noyer. Continuez d'explorer cette terre qui vous enrichit et que vous me faites apprécier un peu plus à chacune de nos trop rares mais si précieuses rencontres.Florence
Vous avez eu la gentillesse de me dédicacer votre livre le 15 décembre dernier, lors d'un aimable dîner chez Lasserre.Rentrée chez moi, je l'ai lu dans la nuit : il m'était impossible de ne pas le terminer.Mais pendant des semaines, ensuite, votre histoire m'a bouleversée et poursuivie.Hier, à la fin d'une visite commentée par votre époux, je lui ai dit à quel point je vous admirais d'avoir pû surmonter ces terrifiantes années . Il m'a conseillé de mettre un mot sur votre blog (sinon, je n'aurais pas osé le faire)Je me permets donc de vous dire que je vous admire infinimentd'avoir réussi à supporter ces horribles manipulations et encoredavantage de les avoir fait ressurgir de l'oubli pour les écrire.Vous méritez tout le bonheur possible et (accessoirement) toutema considération. anne-marie, le 16 avril2009
Chère Valérie,<br />
J’ai lu d’une seule traite votre récit et je n’ai à aucun moment décroché. Votre histoire est terrifiante ! Tant de douleurs, de souffrances pour une jeunesse saccagée. L’emprise malsaine et démente de cette femme qui ne voit que par votre père et qui, de surcroît, le voit revenir et revivre en vous est un personnage machiavélique sûrement à explorer dans une fiction (cinématographique ? théâtrale ? roman ?). Car elle vous enserre dans sa folie, vous tient dans ses manigances et vous entraîne dans un engrenage infernal. Une dérive insensée et cruelle dans laquelle vous en sortez vivante, fort heureusement. J’ai eu la chance de vous rencontrer avec mon mari tout récemment et de passer ensemble une excellente soirée d’échange et d’amitié. Ce qui est rassurant et positif, c’est qu’il existe en vous, une force vive et invincible, qui vous a permis de vous reconstruire, après ce drame.<br />
Bien amicalement.
Valérie a réussi à traduire cette souffrance enfouie de longues années à la manière d'un tableau expressionniste. A sa lecture, de nombreuses images se dessinnent, c'est aussi ce qui fait sa force. Elle mériterait grandement que ses personnages se manifestent pour lui demander d'accepter des excuses. En auront-ils jamais la dignité ?