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Le pressentiment du danger m’oppressait dans ce climat religieux. Je ne pouvais plus rien pour moi. Je ne m’appartenais plus. Dieu décidait. Une force m’envahissait, se décuplait seconde par seconde. D’où, venaient ces images de chaos ? Les voûtes s’effondraient. Les colonnes, les piliers se brisaient. Dieu et les anges surgissaient sans miséricorde. La mort ne pouvait sauver l’être de la souffrance éternelle. Je ressentais la fatigue et la maigreur de mon corps. Il me semblait que j’allais mourir. Je préférais, je voulais vivre. Les chants s’élevaient. L’angoisse grandissait.