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A Paris, vers la fin des année 70. Une jeune femme se heurte aux méthodes de tout un milieu âpre et cruel...

A propos d'un commentaire

Le commentaire attentif de Cécile Renard m'inspire cette pensée :
Mémoire fidèle de faits authentiques, La Déraison n'a pas la vocation d'apporter de solution.
Elle convie le lecteur dans le labyrinthe infernal d'une relation. Irrationnelle mais pourtant réelle.
Certes ce livre illustre le pouvoir du langage, la force des mots et les coups qu'ils assènent. Il dénonce un certain milieu incontrôlé de praticiens sans vergogne, dépourvus de scrupule. Sans doute est-ce aussi le récit d'une déviation suggérée par son sous-titre : Dérive d'une psychanalyse.
Mémoire dérangeante, oppressante d'une situation particulière. Pas seulement...
La Déraison ressemble à un roman d'éducation où une jeune femme à la recherche d'elle-même, rencontre le monde artistique.
D'une expérience malheureuse surgit une réflexion sur la vie, la façon dont un être se construit. Sans doute, pour cela, des lecteurs se reconnaissent dans ces pages même s'ils ont vécu un parcours différent.
Si l'on ne peut changer le cours du temps ni en modifier la trame, en l'espace intemporel voguent les souvenirs, les impressions dont chaque note insuffle au lecteur sa propre résonance.

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